Par La Rédaction

En service au ministère des relations extérieures, notre interlocuteur qui a requis l’anonymat, suggère au gouvernement d’accorder une subvention annuelle à la structure et de décorer sa dirigeante.

Je suis membre de l’association des diabétiques du Cameroun depuis 14 ans. J’y suis arrivé par le truchement d’un autre diabétique, membre de ma famille. J’arrive à la maison des diabétiques pour la première fois en 2010. Depuis que j’y suis, j’ai appris beaucoup de choses : je sais par exemple comment surveiller, équilibrer ma glycémie et avoir une alimentation adaptée.

Dans notre association, nous faisons face à des problèmes liés au coût élevé des médicaments, à leur disponibilité et aux horaires des séminaires qui ne sont pas en adéquation avec l’âge de certains participants.

En ce qui me concerne, si j’ai un conseil à donner à un diabétique, je l’exhorterai à rejoindre immédiatement notre association pour un meilleur suivi visant à conjurer les complications de la maladie. 

ACADIAH-MDC reconnue d’utilité publique…

Compte tenu des énormes services rendus, il est impératif que le gouvernement puisse: 

– Reconnaître l’association des diabétiques et hypertendus comme d’utilité publique ; 

– accorder une subvention annuelle conséquente à l’association des diabétiques du Cameroun; 

– financer l’implantation des entreprises de fabrication de ces remèdes ou supprimer les taux de douanes pour ces produits ; 

– Prendre en charge les diabétiques et rembourser leurs frais médicaux.

À posteriori, les souvenirs que j’ai de l’association sont globalement très positifs. Depuis 14 ans que j’arpente les couloirs de cette maison, mon état de santé général s’est positivement amélioré à cause du suivi de Mme Angeline MVOM, qui est toujours disponible pour les malades à tout moment jusqu’à des heures indues. 

À partir du Cameroun, elle s’assure à ce que vous suivez votre protocole de traitement, même si vous êtes à l’étranger. Par ailleurs, notre présidente veille à ce que nos épouses nous appliquent une alimentation adéquate. 

Loyer élevé, absence de subventions…

À la maison des diabétiques, nous sommes confrontés aux difficultés telles que :

– Le loyer élevé de la maison abritant notre association au quartier Tsinga à Yaoundé 

– Les difficultés liées à l’environnement du lieu telles que la cohabitation avec d’autres structures parfois bruyantes  

– Le plus souvent, nous faisons face à des difficultés inhérentes à l’organisation des semaines d’activité pour lesquelles, elle consent d’énormes sacrifices en usant parfois de son entregent pour obtenir auprès de certaines organisations supranationales (L’association internationale des diabétiques), des cadeaux utiles comme les appareils de mesure de glycémie et de la tension et autres gadgets.

Au demeurant , en plus d’allouer une subvention substantielle à l’association, je pense objectivement qu’à défaut de décorer ou de redécorer notre présidente – pour une médaille encore plus élevée – ; la maison des diabétiques mérite d’être reconnue comme une association d’utilité publique par le Président de la République. In fine, madame Mvom a un projet de nous ouvrir une cantine pour une alimentation adaptée à notre état de santé, malheureusement elle n’a pas les financements nécessaires pour le concrétiser.

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