Avec Le courrier du cameroun

Le Cameroun compte 2,5 millions de diabétiques, soit une prévalence qui varie entre 6% et 8% (adultes et enfants) selon les chiffres communiqués en novembre 2023 par le Ministre de la santé publique. Pour en savoir un peu plus sur l’encadrement de cette catégorie de malades, Le courrier du cameroun a consacré un dossier spécial à la maison des diabétiques.

Depuis combien de temps êtes-vous à la maison des diabétiques ?

Je fréquente la maison des diabétiques depuis octobre 2019…

Comment êtes-vous arrivé à la maison des diabétiques ?

Je suis arrivé étant malade, j’avais eu les abcès au dos, le docteur m’a dit que cela provient souvent quand on garde la glycémie élevée pendant longtemps.

Depuis combien de temps êtes-vous dans cette association ?

Je suis ici dans l’association depuis cinq ans…

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie au quotidien ?

Ce qui a changé dans ma vie de tous les jours après la rencontre avec Madame Mvom est que :. Je sais ce que sait que le diabète. Je sais ce que sait que la glycémie ; je connais les symptômes de la glycémie élevée et la glycémie basse. Je sais quoi faire pour baisser la glycémie élevée ou la remonter quand elle est basse. Je sais utiliser l’insuline les sites d’injection et les moments d’injection. Je connais les complications du diabète et de l’hypertension et où on ne prend pas les médicaments, tout cela grâce aux enseignements de Madame Mvom à la maison des diabétiques.

A Quels types de difficultés faites-vous face ?

Les difficultés que nous rencontrons sont surtout d’ordre financier, les malades étant pauvres et affaiblis physiquement dans la plupart des cas.

Quels conseils donnez-vous aux diabétiques qui n’ont pas encore regagné votre association ?

 Le conseil que je peux donner aux autres diabétiques est que : je les invite à s’inscrire massivement et à rejoindre la maison des diabétiques,parce qu’on gagne en y étant, à cause de la pléthore des enseignements bénéfiques reçus.

Quel message adressez-vous aux pouvoirs publics ?

 Ce que je peux demander aux pouvoirs publics, c’est qu’ils subventionnent la maison des   diabétiques , qu’ils subventionnent les diabétiques et leurs médicaments.

Propos recueillis par Yves Junior NGANGUE

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