Par Tiphaine ATANGANA
Dans une communication faite sur sa page Youtube ce mercredi, le journaliste J Rémy Ngono indique que le ministre de la justice, garde des sceaux avait voulu libérer Amougou Belinga, lors de son premier passage à la cour d’appel du centre le 23 Mars dernier.
Lors de son premier passage à la cour d’appel du centre, à la date du jeudi 23 Mars dernier ; pour l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire ; le parquet du tribunal militaire n’avait pas envoyé le dossier de Jean Pierre Amougou Belinga à la cour d’appel du centre.
C’est la raison pour laquelle, aucune escorte émanant de la police ni de la gendarmerie, n’avait été mobilisée pour accompagner le commanditaire présumé de l’assassinat de Martinez Zogo. C’est le ministre de la justice garde des sceaux, Laurent Esso qui avait donc pris sur lui , de demander au régisseur de la prison centrale de Yaoundé Kondengui, d’emmener dans son propre véhicule, Amougou Belinga pour la cour d’appel. Y étant, J. Rémy Ngono mentionne que le suspect qui avait eu un traitement de faveur ; était monté dans l’ascenseur réservé au procureur général Ntamack fils Jean Kléber.
C’est faute du dossier de la procédure, que l’examen de la demande de mise en liberté provisoire introduite par Me Charles Tchoungang et les siens ; avait été renvoyé au 13 Avril prochain.
Quid de la désignation du juge Oyono Ebessa Prosper…
C’est l’ordonnance de mise en détention préventive signée par le magistrat de 2ème grade Prosper Oyono Ebessa, juge d’instruction au tribunal de grande instance du Nyong et Mfoumou à Akonolinga, qui a permis de mettre Jean Pierre Amougou Belinga, Eko Eko Léopold Maxime, Justin Danwe et Cie en prison. Dessaisi au détriment de Joël Albert Bias, juge d’instruction au tribunal militaire de Yaoundé ; c’est la proximité entre Jean Pierre Amougou Belinga et le concerné qui a poussé Paul Biya à recourir à l’expertise de ce jeune magistrat . C’est encore pour éloigner davantage Laurent Esso de ce dossier ; que le lieutenant colonel Sikati 2 Kamwo Florent Aimé jusque-là, en service au tribunal militaire de Bamenda a été nommé par le président de la république pour connaître de la suite de l’affaire. Dans sa communication de ce mercredi, le journaliste J Rémy Ngono indique qu’il s’agit non seulement d’un désaveu cinglant ; mais surtout d’un camouflet infligé à Laurent Esso dont la descente aux enfers, ne serait plus qu’une question de temps.