Par la Rédaction
Décédé le 16 Janvier dernier au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé et porté en terre à BAGBEZE son village natal situé dans le département du Haut-Nyong région de l’Est, la sépulture de l’ancien patron de la gendarmerie a subi les assauts de ces hommes sans foi ni loi.
A la suite de l’enquête ouverte après la profanation de la tombe de Jean-Baptiste Bokam, la police est aux trousses des auteurs de cet acte odieux.
Né le 10 octobre 1951 à Bagbezé I, l’ancien secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie avait tour à tour été Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale (du 16 mai 1988 au 9 avril 1992), Ministre des travaux publics et des transports (du 9 avril au 27 novembre 1992), Ministre des Travaux publics (du 27 novembre au 7 décembre 1997). Nommé Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale le 22 septembre 2006, il resta en fonction jusqu’au jusqu’au 2 mars 2018.
Président du conseil d’administration de la banque camerounaise BICEC depuis 1990, le défunt l’était encore à sa mort survenue le 16 janvier 2024 au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU) de suite d’un malaise.