Par Pierre Rissouck A BOUL

Après le baccalauréat de l’enseignement secondaire il y a environ une dizaine de jours, des cas récurrents de fuite d’épreuves ont été signalés mardi à l’examen probatoire.

C’est Joseph Owona, alors ministre de l’éducation nationale vers la fin de la décennie 1990 qui était parvenu à mettre un terme, au phénomène de la fuite d’épreuves. Ses successeurs immédiats aux ministères des enseignements secondaires Louis Bapès Bapès et Ngalle Bibehe ne rompirent pas la cadence en maintenant le rythme de la non divulgation des épreuves.

Depuis que Pauline Nalova Lyonga a été porté à la tête de ce département ministériel, le phénomène de “l’eau “qui date de la sinistre époque de Robert Mbella Mbappe semble être revenu à la mode.

Quid des changements intervenus à l’OBC…

Rappelons qu’en 2020, en élève soupçonné d’avoir divulgué les épreuves de STV à l’examen Baccalauréat avait été incarcéré et plusieurs enseignants sanctionnés.

Débarqué en janvier 2018, l’ancien directeur de l’office du Baccalauréat Zacharie Mbatzogo n’est plus en fonction. Interrogé, un haut responsable d’un syndicat d’enseignants du secondaire qui a requis l’anonymat, semble avoir trouvé la cause: ” Depuis 2020, il y a fuite des épreuves aux examens officiels organisé par l’OBC, avec les changements intervenus à la tête de cet organe, pourquoi ne pas pointer un doigt accusateur sur Etienne Roger Minkoulou, le nouveau directeur de l’OBC? Pour ma part, c’est lui est cause de tout. D’autant plus que c’est l’office qui est chargé de l’organisation matérielle et de la proclamation des résultats des examens placés sous sa tutelle. Au temps de Zacharie Mbatzogo, la fuite des épreuves était devenu un très lointain souvenir. Je pense pour ma part que cette fuite contribue à la dévalorisation des diplômes camerounais et c’est très grave!

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