Avec Jean Collins OYONO ENGUELE

Contrairement à toi ,  j’ai l’honneur d’avoir fait le meilleur choix ! Je me suiciderais volontiers que de m’asseoir en compagnie d’une horde de brebis égarées qui attendent stupidement de monter , chacune à son tour , sur l’échafaud de la guillotine du Tribunal Criminel Spécial.

Cher calomniateur , j’ai appris , sans surprise aucune , ta nomination comme Recteur de la toute première Université de la Médisance de notre département d’origine . Quoi de plus normal dans le Dja-et-Lobo , ce département où les trompettes de la renommée sont si mal embouchées ; ce département où la perversité des moeurs le dispute à l’absurdité calomniatrice des ragots ! C’est le contraire qui m’aurait surpris dans ce département où les cancans courent plus vite que le vent . 

Cher cafardeur , même si la démocratie est l’acceptation de nos différences et de nos divergences , je tiens , tout de même , à te rassurer que la médisance , qui  t’obsède tant , et sa soeur aînée , l’ignorance , sont les deux filles maudites de l’obscurantisme . Pour le dire autrement , les boîtes crâniennes encombrées de connaissances , comme la mienne , n’ont pas la moindre place pour la médisance . Pendant que tu consacres ton temps à jeter  l’argent du contribuable par la fenêtre , crime pour lequel tu rendras inévitablement compte , il m’est agréable de me régaler de mes trésors d’intelligence et de savourer mes tonnes de connaissances . Évidemment ,  dans chaque génération , nul n’est plus détesté que celui qui , comme moi , est fabuleusement intelligent et richement cultivé . 

Contrairement à toi , qui promènes des regards inquiets et haineux sur moi , parce que tu m’as toujours admiré , sans une lueur d’espoir d’être logé , un jour , à la même enseigne que moi , mes yeux , eux , restent constamment rivés sur le fronton du Palais d’Etoudi , l’unique immeuble du Cameroun qui , chaque jour qui passe  , à  chaque heure et à chaque minute , ne cesse de faire battre mon coeur , grâce à son imposante splendeur . Qui plus est , ” GERMAINE ET AHMADOU AHIDJO”, le titre de l’unique photo , accrochée dans ma salle de séjour , compte 23 lettres aussi nombreuses que les 23 lettres de mon nom , Jean-Collins Oyono-Enguele . Parce que chacun de nous ne ressemble qu’à ses rêves , notre personnalité , elle , est intimement liée à l’objet de notre  émerveillement . 

Cher pourfendeur , jamais , je ne m’abaisserai , comme tu sais si bien le faire , à médire d’un cousin , d’un voisin ou d’un ancien camarade , car , sans doute ne le sais-tu pas encore , dire du mal d’un vaurien , comme toi , c’est lui fabriquer une couronne de célébrité . Je suis très honoré d’être détesté à cause de ce sceptre de justice et d’équité que je tiens dans ma main que d’être aimé , parce que j’aurais choisi de me métamorphoser , comme vous autres , en propagateurs d’intrigues et de mensonges . C’est la devise de tous les beaux esprits de la terre , depuis les temps immémoriaux . Par contre , il est loisible à bon nombre de mes cousins , de mes voisins , tout comme à la plupart de mes anciens camarades , comme toi , de mener des campagnes de dénigrement contre ma royale personne , preuve patente de votre infériorité , de votre petitesse et de votre vulgarité . En déversant des torrents de jalousie sur les grands esprits , comme moi , les nains , comme toi , parviennent parfois  à s’accrocher aux épaules de ces géants , que nous sommes , dans l’espoir de sortir du néant de leur obscurité .

Cher délateur , n’exerce pas , comme moi , un si puissant pouvoir de fascination sur toutes ses camarades de classe et même du Lycée qui veut , mais qui peut ! Ce n’est un secret pour personne que toutes ces filles , qui vous donnaient des insomnies , tournaient autour de moi comme des papillons éblouis par la lumière d’une lampe , au point de me plonger dans l’embarras . D’ailleurs , tu es bien placé , mieux que quiconque , pour en établir la liste ! Je garde toujours , dans mon tiroir à secrets , les lettres et les photos de certaines d’entre elles qui , malgré les décennies qui se sont écoulées , continuent à se masturber avec mon nom .

Cher colporteur de mensonges , dans aucun pays au monde , même au sein de votre équipe nationale de prévaricateurs et de voleurs , le décret présidentiel , qui te fait croire que tu es devenu ce que tu ne seras jamais , n’a pas le pouvoir de transformer la pacotille , que tu représentes , en or pur . Un merle ne deviendra jamais une grive ! Comme dit l’adage , la caque sent toujours le hareng : chacun de nous se ressent toujours de ses origines et de son passé . Dis-moi un peu : le Président Ahmadou Ahidjo garde-t-il le moindre souvenir de toi ? Étais-tu en train de somnoler , dans les bras de Morphée , en Juin 1984 , lors de ma consécration comme Major départemental du B.E.P.C du Dja-et-Lobo ? Où étais-tu , en 1985 , lorsque je fus sacré Meilleur Élève de toutes les classes de Seconde du Lycée Mixte de Sangmelima ? Que faisais-tu , quand , à la fin de cette année scolaire – là , je me suis imposé comme Chef de la  classe de Première C , devant les Magloire Ango Otam , Charles Bita et bien d’autres ? As-tu jamais été ne ce reste que premier de ta classe , une seule fois , dans ta vie ? Si oui , quel est le nom de celui qui en aurait  été le témoin oculaire ? Toujours est-il que , si tu es chouchouté par le Président Paul Biya , c’est parce qu’il aime bien dorloter les esprits ténébreux , comme le tien , sans aucune autre ambition que celle de troquer leur fierté et leur dignité contre une éphémère nomination , avant de se retrouver dans un lugubre cachot du pénitencier de Kondengui . 

Ne dit-on pas qu’au pays des aveugles , les borgnes , comme toi , sont rois ? Combien sont-ils ces anges déchus qui , hier   encore , étaient accrochés à ce complaisant décret présidentiel , comme des vestales à leur  virginité , et qui , aujourd’hui , les larmes aux yeux , s’en mordent les lèvres , dans les sombres couloirs du Tribunal Criminel Spécial ? En es-tu toi-même si éloigné ? Quoi qu’il en soit , j’ai la ferme conviction que tu descendras , un jour , de tes grands chevaux . 

Cher diffamateur , peut-être faudrait-il te rafraîchir la mémoire , en te rappelant que ma vie est le parfait reflet de mon prénom , Collins , le commandant de bord de la navette spatiale Apollo 11 qui , le 16 Juillet 1969 , emporta les trois astronautes americains , Armstrong , Aldrin et Collins vers la lune . Et justement , la plus belle femme de notre génération , originaire de l’Ouest , qui , comme Neil Armstrong , avait vu les premiers rayons de soleil , un certain 5 Août , a toujours eu des yeux de Chimène pour moi . Je saisis , d’ailleurs , cette opportunité , pour marteler à tous ces parvenus qui , comme toi , ne le savent pas encore : un élève , comme toi , qui a le malheur d’être parti de la classe de 6 ème jusqu’en Terminale , sans avoir vécu la moindre passion amoureuse avec une seule de ses camarades de classe ou de même établissement , n’est rien moins qu’une coquille vide . C’est l’un des concepts les plus élémentaires de la psychologie de l’enfant . Ce n’est pas Jean Piaget qui pourrait me contredire . 

Cher flagorneur , certes , j’ai , maintes fois , fait l’objet de calomnies et de ragots de ta part , cependant , il n’y a pas de montagne sans brouillard tout comme il n’existe pas d’homme de talent de ma trempe , sans calomniateurs . Si des  personnages , comme toi , consacrent leur temps à dire du mal de nous autres , c’est parce que vous n’avez rien du tout à raconter sur vous-mêmes . Tous les cancres du monde , comme toi , ont peur de jeter un regard rétrospectif sur leur passé squelettique par opposition au mien qui est aussi éloquent qu’élogieux ! Certains , parmi vous , veulent passer sous silence leur passé , comme si le présent pouvait exister sans passé ! Comment est-ce possible qu’un adulte n’ait jamais traversé l’adolescence , en provenance de l’enfance ? 

Contrairement à toi ,  j’ai l’honneur d’avoir fait le meilleur choix ! Je me suiciderais volontiers que de m’asseoir en compagnie d’une horde de brebis égarées qui attendent stupidement de monter , chacune à son tour , sur l’échafaud de la guillotine du Tribunal Criminel Spécial . 

Cher farceur , je suis arrivé à Nsam , le 3 Octobre 2000 , il y a exactement 20 ans . J’y ai passé 13 ans . J’ai été l’un des témoins oculaires de la sortie de ses fonts baptismaux de la Tour de Babel qui abrite la chaîne de télévision Vision4 . Jamais , il ne m’était venu à l’esprit de m’approcher de Jean Pierre Amougou Belinga . Bien plus , je me félicite d’avoir décliné toutes les invitations qui m’avaient été adressées , à l’époque , par Madame Lovelyne , l’unique journaliste anglophone de l’époque qui , dois-je le souligner , avait une profonde estime et une très grande admiration pour moi , eu égard à ma parfaite maîtrise de la langue de William Shakespeare , le plus grand écrivain anglais de tous les temps . 

Comme à l’accoutumée , à cause de mon sage refus , certains moutons de Panurge , tellement fiers de jouer les courtisans et les mendiants , m’ont accusé tantôt de schizophrénie , tantôt d’hérésie . Et pourtant , non seulement , j’ai toujours eu la divine intuition que ce charlatan nommé Jean Pierre Amougou Belinga n’était pas digne de serrer une main aussi propre que la mienne , mais surtout , j’avais la certitude absolue qu’un jour , ce vilain voyou finirait par reprendre sa vraie place . Dire qu’une marmaille de bouffons s’est crue obligée de traîner mon honneur dans la boue , à cause de ce maléfique personnage qui avait bâti son mythe sur le chantage , les compromissions et l’argent sale des top 50 de l’homosexualité ! 

Cher bonimenteur , je ne suis ni à la recherche de brevets de bonne réputation ni à la recherche des honneurs perdus . Libre à toi de continuer à jouer les précieuses ridicules . J’ai , néanmoins , peur que tu ne  deviennes , pour moi , dans les années à venir , ce que Issa Tchiroma Bakary , le plus grand prophète de l’opportunisme , est devenu pour le Président Paul Biya : râleur , Issa Tchiroma Bakary , comme tous les Camerounais le savent , a été le pourfendeur le plus acerbe du Président Paul Biya , avant de le sanctifier ! Issa Tchiroma Bakary fut le  calomniateur le plus furieux du Président Paul Biya , avant de le défier quasiment , à la stupéfaction générale . 

Cher Directeur Général , ton rêve est devenu réalité , puisque les 16 lettres de ton nom s’accordent parfaitement avec les 16 lettres de cette fonction que tu assumes . En revanche ,  que penses-tu de cette passion amoureuse que vivent les 23 lettres de mon nom et les 23 lettres de la fonction de PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ? 

Jean Collins OYONO ENGUELE

Chef de Parti politique

Président de la Renaissance Pour le Développement du Cameroun 

Tél : 6 56 64 65 32 / 6 51 97 30 05

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