Par Armel EBELLE
Des allégations infondées au menu, et distillées sans aucune vérification ou recoupement par un lanceur d’alerte à la solde des cabinets noirs.
Dans l’affaire du suicide du vice-consul de France à Douala, Ismaël Njoya, un homme d’affaires camerounais, a été réhabilité par la justice. Les allégations portées à sa charge, ont finalement été éprouvées comme grossièrement mensongères.
Elles avaient été rendues publiques par des lanceurs d’alerte, à la solde des réseaux mafieux, avant d’être réduites à leur plus simple expression, par des enquêtes approfondies.
Le Parquet du Wouri dans la région du Littoral, pour ce qui le concerne, a purement et simplement lavé de Ismaël Njoya de tout soupçon. C’était le vendredi 15 septembre 2023. Un homme d’affaires d’une intégrité irréprochable, avait alors ainsi vilipendé dans la précipitation, sur la base d’accusations dénuées de tout fondement.
Ismaël Njoya Mounpoudeyi est le dirigeant d’un groupe d’entreprises, dont la Société camerounaise d’intermédiation et de négoce (SCIN), membre du Gicam, la principale organisation interpatronale du pays. Il a réalisé de nombreuses prestations de service, notamment avec Camrail, l’entreprise concessionnaire du chemin de fer au Cameroun.
Il s’est finalement imposé à tous que les accusations portées à l’encontre d’Ismaël Njoya étaient mensongères, et visant seulement à tenir son image d’homme d’affaires: aucune plainte n’avait été déposée à son encontre, par le vice-consul décédé, de même qu’aucun élément probant n’avait été brandi, pour étayer les allégations distillées dans l’opinion à son encontre. Aussi b le directeur général de Valtrech Energy ne pouvait-il être considéré comme le principal suspect ou le maître-chanteur à l’origine du suicide du vice-consul de France à Douala.
L’enquête sur les circonstances du décès de Christian André Marie Hué, 66 ans, a concomitamment été menée par la division régionale de la police judiciaire (DRPJ) du Littoral et la légion de gendarmerie de céans, avec la collaboration du service de sécurité de l’ambassade de France au Cameroun. Et selon des sources concordantes, un autre individu avait été interpellé le 21 août 2023, et conduit au secrétariat d’État de la défense (SED) à Yaoundé dans la capitale politique du pays.