Par Estelle ATANGANA
Il n y aurait eu, ni montage ni manipulation faciale, selon cet expert qui soutient par ailleurs que cette vidéo a eu lieu, dans ce qui apparaît comme étant, le cabinet du mis en cause.
Le sous-préfet de Garoua a été piégé par des cybercriminels. Alors qu’il croyait avoir affaire à une femme, Jean Patrick Abena, a été filmé dans son plus simple appareil; se masturbant dans une pièce qui apparait clairement comme étant son cabinet.
Selon nos informations, cet administrateur civil, né en 1985 a saisi l’agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), pour démasquer ses bourreaux.
Après cette sextape qui fait encore couler beaucoup d’encre et de salive, plusieurs autres responsables de l’administration publique camerounaise sont apparus dans des extraits vidéographiques similaires; il faut ainsi citer, le commissaire de la sécurité publique de Melong qui a été démis à l’occasion, et remplacé par Mboto François.
*MISE AU POINT*
Une vidéo circule depuis les premières heures de ce 24 octobre 2023 dans les réseaux sociaux, présentant un homme nu, se masturbant devant la caméra de son téléphone. Ce funeste montage facial dont l’acteur principal est prétendument attribué à ma modeste personne, est l’œuvre d’un cybercriminel qui, depuis le mois de juillet dernier, à travers différents contacts portant l’indicatif télécommunicationnel du BÉNIN (+229), me harcèle par un chantage financier, m’indiquant avoir été payé par une tierce personne dont il n’a pas révélé l’identité, pour ternir mon image et entraver ma carrière professionnelle.
Voyant ma ténacité à ne pas céder à son chantage, il est allé jusqu’à me proposer de signer moi-même une lettre de démission de mon poste (prétextant une dénonciation de la politique gouvernementale actuelle) et de la lui faire publier dans les médias et les réseaux sociaux.
Tout en dénonçant cette manœuvre impudique et ignoble, je tiens à rassurer ma famille, ma hiérarchie et mes proches de mon attachement sans faille aux valeurs morales et d’intégrité tous azimuts.
Cependant, conformément aux dispositions légales en vigueur au Cameroun relatives à la cybercriminalité, je me réserve, en collaboration avec l’ANTIC (déjà saisie) et les autorités judiciaires compétentes, du droit de poursuite de l’auteur de cet acte infamant et diffamatoire.
*ABENA JEAN PATRICK, Sous-Préfet de Garoua-Boulaï*