Par Yves Junior NGANGUE

L’adjudant chef Aboubakar Helle et ses hommes sont accusés de tortures et de sévices corporels, sur la personne de Ndongo Bilogo Olivier; décédé après une garde à vue de plusieurs jours, dans cette unité.

Électricien de profession, Ndongo Bilogo Olivier a été gardé à vue, le 1er Juin 2023 à la chambre de sûreté de la brigade de gendarmerie d’Étoudi à Yaoundé. Son interpellation était consécutive, à un colis à lui remis par l’un de ses amis, aux fins de transmission, à une dame logée dans un hôtel. Libéré quatre jours plus tard, grâce à l’intervention d’un magistrat de sa famille, l’homme de 41 ans présentait de nombreuses hématomes dues aux violents coups reçus, sur diverses parties du corps, dont à la tête.

Les silences du procureur Ntyam…

Admis aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé, à l’issue de la garde à vue ; il est ressorti du certificat médical délivré le 03 juillet 2023 par les médecins Tientcheu Vincent et Anu Ronaldo Fonju, que l’infortuné souffrait d’hématome parenchymateux temporal. En effet, au cours de son passage à la chambre de sûreté de la brigade de gendarmerie d’Étoudi, Ndongo Bilogo avait reçu de violents coups à la tête, de la part de l’adjudant chef Aboubakar Helle ainsi que de ses éléments. Décédé des suites de ces sévices corporels, la plainte déposée par la famille du défunt, auprès du procureur de la république, près le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif Yves Florent Ntyam Nkoto est depuis lors, restée sans suite.

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