Avec Loïcia Martial et RFI

Selon les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur ce 23 août, le Parti congolais du travail (PCT) a gagné 52 sièges au terme de ce scrutin au suffrage universel indirect. Le président sortant du Sénat, Pierre Ngolo, figure parmi les élus de l’ancien parti unique.

Un responsable du PCT a justifié ce résultat par « un travail réalisé sur une base scientifique ». « Il ne s’agit pas d’une hégémonie », a-t-il ajouté. Le PCT est suivi de loin par sept partis indépendants dont certains lui sont proches.

Le principal parti de l’opposition n’aura qu’un siège

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), dirigée par le chef de file de l’opposition, n’a enregistré qu’un seul siège. C’est Elisabeth Mapaha qui siégera pour le compte du principal parti de l’opposition. Elle a été maire de Mossendjo, la cinquième ville du Congo, il y a quelques années.

Enfin, le grand perdant de ces sénatoriales, c’est l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas. Miné par des dissensions internes, l’UDH-Yuki sort bredouille de ce scrutin. « La suspension de notre congrès en juillet dernier est à l’origine de cet échec », a réagi un dirigeant.

Leave A Reply