Avec AFP

Caroline Kennedy, fille de l’ancien président JFK et ambassadrice des États-Unis en Australie, a indiqué dans une interview au Sydney Morning Herald que le département de la Justice pourrait renoncer à poursuivre Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, pour espionnage, une charge pour laquelle il risque la prison à vie, si ce dernier acceptait un plaidoyer en culpabilité.

Alors qu’il ne reste plus que deux mois à Julian Assange pour tenter d’empêcher son extradition vers les États-Unis depuis la Grande-Bretagne, où il est incarcéré depuis trois ans, l’ambassadrice américaine à Canberra vient de laisser entendre que les poursuites contre lui pourraient être abandonnées et qu’il serait autorisé à rentrer en Australie si ce dernier acceptait de reconnaitre sa culpabilité.

Pour rappel, il est accusé par le gouvernement américain de 17 charges d’espionnage et de piratage informatique pour avoir rendu publics des documents secrets.

Le ras-le-bol d’Anthony Albanese

Cette affaire est un point de contentieux entre Washington et Canberra, où le Premier ministre, Anthony Albanese, a récemment indiqué qu’il en avait assez et qu’il s’inquiétait pour la santé mentale du fondateur de WikiLeaks.

Il doit se rendre à Washington en octobre prochain, à peu près au même moment où, si aucune alternative n’est trouvée, Julian Assange sera extradé.

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