Avec AFP

Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Niamey à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance du Niger. L’opération française d’évacuation du Niger s’est achevée jeudi, avec plus de 1 000 personnes françaises et étrangères rapatriées. Le président américain Joe Biden a appelé quant à lui à la “libération immédiate” de Mohamed Bazoum. Suivez notre direct sur la situation au Niger.

  • 14 h 57 : le rassemblement en soutien aux militaires putschistes prend fin, sans incident

Des milliers de personnes ont manifesté dans le calme à Niamey en soutien au coup d’État au Niger qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, séquestré depuis huit jours et dont le président américain a exigé la “libération immédiate”.

De plusieurs centaines au début du rassemblement sur la place de la Concertation, les manifestants sont vite devenus des milliers, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le rassemblement a pris fin à la mi-journée sans incident.

Les manifestants sont venus à l’appel du M62, une coalition d’organisations de la société civile “souverainistes”, le jour de la fête des 63 ans de l’indépendance du Niger de la France, ex-puissance coloniale qui y dispose de quelque 1500 soldats pour aider à combattre les groupes armés jihadistes qui sévissent dans ce pays.

“À bas la France”, “Vive la Russie, vive Poutine”, scandaient notamment les manifestants.

  • 14 h 42 : le Sénégal annonce qu’il enverra ses soldats si la Cédéao décide d’une intervention 

Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l’organisation des États ouest-africains Cédéao décide de cette dernière à la suite du putsch mené à Niamey, a déclaré jeudi la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall.

S’exprimant devant la presse, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu’il s’agissait du “coup (d’État) de trop”. “Les militaires sénégalais, pour toutes ces raisons, vont y aller”, a-t-elle dit.

  • 14 h 04 : les sanctions contre le Niger, “une arme à double tranchant”

La Cédéao a imposé de lourdes sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir lors du coup d’État au Niger. Pour Nicolas Normand, ancien ambassadeur au Mali et au Sénégal, ces mesures punitives sont certes un outil de pression efficace, mais elles risquent également de renforcer le soutien populaire pour les militaires.  

  • 12 h 42 : des milliers de personnes rassemblées à Niamey pour soutenir le coup d’État

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Niamey pour soutenir les militaires auteurs du coup d’État au Niger. De plusieurs centaines au début du rassemblement sur la place de l’indépendance à Niamey, les manifestants sont vite devenus des milliers, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Ils sont venus à l’appel du M62, une coalition d’organisations de la société civile “souverainistes”, le jour de la fête des 63 ans de l’indépendance du Niger de la France, ex-puissance coloniale qui y dispose de quelque 1 500 soldats pour aider à combattre les groupes armés jihadistes qui sévissent dans ce pays. “A bas la France”, “Vive la Russie, vive Poutine”, scandaient notamment les manifestants. 

  • 11 h 49 : l’opération française d’évacuation du Niger a pris fin, annonce le ministre des Armées

L’opération française d’évacuation du Niger vient de s’achever, a annoncé le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Au total, 1 079 personnes ont été rapatriées, dont 577 ressortissants français et ayants-droits.

Cinquante nationalités – européennes et non européennes – étaient représentées parmi les opérations d’évacuation menées par des avions militaires français, ont annoncé les ministères des Armées et des Affaires étrangères dans un communiqué commun.

  • 10 h 51 : Joe Biden appelle à la “libération immédiate” de Mohamed Bazoum

Le président américain Joe Biden a appelé aujourd’hui à la “libération immédiate” de Mohamed Bazoum, retenu depuis la semaine dernière par des militaires à l’origine du coup d’État.

“J’appelle à la libération immédiate du président Bazoum et sa famille, et à la préservation de la démocratie conquise de haute lutte au Niger“, a déclaré Joe Biden dans un communiqué publié le jour du 63e anniversaire de l’indépendance du pays.

  • 10 h 39 : des centaines de partisans des militaires ayant pris le pouvoir se rassemblent dans le centre de Niamey

Des centaines de partisans des militaires qui ont pris le pouvoir au Niger ont commencé à se rassembler à Niamey pour les soutenir, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les manifestants, dont certains brandissaient de grands drapeaux russes, ont commencé à se rassembler dans le centre de la capitale, place de l’Indépendance, à l’appel du M62, une coalition d’organisations de la société civile “souverainistes”.

  • 8 h 38 : le Royaume-Uni réduit “temporairement” le personnel de son ambassade au Niger 

Le Royaume-Uni “réduit temporairement le nombre de ses employés dans son ambassade à Niamey” en raison de la “situation sécuritaire” au Niger, a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères sur son site réservé aux conseils aux voyageurs.

 “Une prise de pouvoir militaire a eu lieu au Niger, ce qui a entraîné des protestations et des troubles”, précise le ministère. 

  • 6 h 57 : la France demande à Niamey de s’assurer que la sécurité de son ambassade soit “pleinement garantie” 

La France a demandé “aux forces de l’ordre nigériennes de prendre les dispositions nécessaires pour s’assurer que la sécurité des emprises diplomatiques étrangères à Niamey, particulièrement celles de la France, sera pleinement garantie” lors de manifestations prévues aujourd’hui, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance du Niger

“Alors que plusieurs appels à manifester sont diffusés pour le 3 août, la France rappelle que la sécurité des emprises et des personnels diplomatiques sont des obligations au titre du droit international, et notamment des Conventions de Vienne”, souligne le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. 

  • 1 h 11 : l’opération d’évacuation a pris fin, selon le Quai d’Orsay

L’opération d’évacuation des ressortissants souhaitant quitter le Niger a pris fin, a annoncé le ministère des Affaires étrangères sur son site Internet.

Le ministère a indiqué mercredi soir qu’un quatrième vol d’évacuation a quitté le Niger en direction de la France, portant à 992 le nombre de personnes évacuées de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

  • 0 h 52 : les États-Unis ordonnent le départ de leur personnel non essentiel à l’ambassade

Les États-Unis ont ordonné l’évacuation de leur personnel non essentiel à l’ambassade à Niamey, après le coup de force de militaires putschistes contre le président nigérien Mohamed Bazoum, a annoncé le département d’État. “En raison de ce développement, le département d’État a ordonné le départ des employés gouvernementaux non essentiels à l’ambassade” ainsi que leurs familles, précise un avis diffusé mercredi soir sur son site Internet.

Dans le même temps, le département d’État a élevé son niveau d’alerte pour le Niger qui passe de 3 à 4, déconseillant à tout ressortissant américain de se rendre dans le pays en raison de la situation sécuritaire sur place. Il précise avoir réduit les activités à l’ambassade des États-Unis à Niamey et cesser toutes les opérations quotidiennes, soulignant qu’ils ne peuvent intervenir qu’en cas d’urgence.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu avec le président Bazoum mercredi, réitérant le soutien des États-Unis au rétablissement du président élu dans ses fonctions, en accord avec les pays d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). “Les États-Unis sont résolus à trouver un règlement pacifique qui permettra au Niger de rester un partenaire fort dans la sécurité et le développement de la région”, affirme un communiqué du porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

  • L’essentiel de la journée du 2 août

Une intervention militaire au Niger serait “la dernière option sur la table” pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’Etat il y a une semaine, a estimé mercredi un responsable de la Cédéao, le bloc d’Afrique de l’Ouest dont les dirigeants ont menacé d’utiliser “la force”.

Parallèlement, l’aide internationale continuait de se tarir, la Banque mondiale annonçant la fin de ses déboursements au Niger.

A Niamey, le chef des militaires qui ont pris le pouvoir, le général Abdourahamane Tiani, a déclaré “rejete(r) en bloc les sanctions” et “refuse(r) de céder à toute menace”, dans un discours télévisé, à la veille de la commémoration de l’indépendance du pays, ancienne colonie française. “Nous refusons toute ingérence dans les affaires intérieures du Niger.”

Avec AFP

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