Par Tiphaine ATANGANA
En rupture de bans avec sa hiérarchie académique, l’auteur de l’essai au vitriol : “Paul Biya Les chroniques de la fin” est manifestement sous le coup du rouleau compresseur.
Fridolin Nke est visé par une enquête diligentée par l’administration de l’université de Yaoundé 1. Dans une mise au point publié par le service de l’information de cette formation universitaire ; en fin de semaine dernière, il ressort explicitement qu’il a été demandé à l’enseignant de philosophie, de présenter les copies conformes de tous ses diplômes post baccalauréat, voire de clarifier son cursus académique. “Depuis quelques temps, Monsieur Nke Fridolin, enseignant de philosophie dans le département de philosophie à l’Université de Yaoundé 1, a entrepris une campagne de délation, diffamation, injures, calomnies et menaces dans les réseaux sociaux à l’endroit des autorités de la république et du recteur de l’Université de Yaoundé 1 en particulier” et plus loin, poursuit ladite note:”Une campagne perpétrée en des termes d’une grossièreté indigeste et indigne d’un prétendu intellectuel de son rang”
Faux doctorat…
À la lecture de la mise au point suscitée, au moins deux interrogations viennent à l’esprit : 1- Sur quelles bases Fridolin Nke avait il été recruté au département de philosophie de l’Université de Yaoundé 1? 2- Pourquoi avoir attendu la publication de son essai”Paul Biya : Les chroniques de la fin” et la querelle qui l’oppose au recteur Maurice Aurélien Sosso, pour déclencher ce qui s’apparente véritablement à un rouleau compresseur ?
En 2021, après la parution de son violent réquisitoire contre le pouvoir de Yaoundé ; l’universitaire avait déjà été qualifié de “faux docteur” par le chef de division de la sécurité militaire Joël Émile Bamkouï au cours d’un échange téléphonique qui avait fuïté sur les réseaux sociaux.
Probablement pour sonner le glas des rumeurs malveillantes, le mis en cause, à publier sur son compte Facebook ; des extraits vidéographiques de sa soutenance à l’Université de Liège en Belgique.
