Par Gaëlle EDIMO

Membre suppléant du conseil supérieur de la magistrature, l’élue du parti camerounais pour la réconciliation nationale du Nyong et kellé a été rudoyée par les éléments de la division régionale de la police judiciaire du Littoral alors qu’elle assistait comme témoin, à une affaire mettant en cause son époux.

Lire la réaction de Me Christian Ntimbane Bomo, avocat au barreau de Paris

DÉNONCIATION ET CONDAMNATION DE L’AGRESSION D’UN DÉPUTÉ DE LA NATION DANS UNE UNITÉ DE POLICE DE DOUALA.

Ces images d’une député de la nation agressée verbalement et filmée contre son gré, puis publiés sur Facebook pour l’humilier , sont inadmissibles et intolérables dans un État de droit.

Le député de la nation incarne l’autorité de l’Etat au même titre que le président de la République conformément à l’article 4 de la constitution.

L’autorité de l’État est exercée par le président de la République et le PARLEMENT”

On ne s’adresse pas à un député comme si on s’adressait à un vulgaire voyou.

Par ailleurs, le commissariat est un service public où le bienséance envers les usagers est une règle cardinale.

La Société Civile des RECONCILIATEURS demande à cet effet à Monsieur le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Monsieur MBARGA NGUELE , reconnu pour la préservation de la belle image de la police Camerounaise, et pour son sens élevé du respect de l’autorité de l’Etat et des institutions, de sanctionner à sa juste mesure ces policiers qui ont piétiné une institution républicaine.

Cela servira d’éducation civique à tous ceux qui banalisent l’autorité des parlementaires , pourtant les seuls représentant avec le président de la République de la souveraineté du peuple camerounais conformément à l’article 2 de la constitution :

“La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du président de la République et des MEMBRES DU PARLEMENT…”

Christian Ntimbane Bomo

Société Civile des RECONCILIATEURS.

Leave A Reply