Par Marthe-cécile MICCA
Le comble de l’incertitude nous présente des scenarios d’une administration et d’un système politique pris en otage par des acteurs-pieuvres dont les tentacules s’étendent dans tous les secteurs de la vie nationale. Je les appelle LES HOMMES FORTS DE LA REPUBLIQUE.
Des hommes, érigés en de véritables potentats qui ont confisqué les affaires publiques à travers un contrôle systématique des services, le blocage des promotions, la réduction des compétences en passant par la rétention du sempiternel remaniement ministériel.
Ce n’est plus un secret pour personne, les réseaux sont établis et connus.
Il ne se passe plus un instant sans que l’on ne fasse l’apologie des termes comme le réseau de tel…; les bras long de tel; la godasse ; le circuit ; le raccourci.
Le champ sociopolitique camerounais est détenu par des personnes de l’ombre ayant une capacité informelle à détourner les normes d’un Cameroun pourtant prospère.
Le Cameroun est travaillé par des sources parallèles de pouvoir. Une source d’incertitude qui nous pousse au questionnement. Est ce que le pouvoir central maîtrise encore tous ces pêcheurs en eau trouble qui ont brouillé toutes les pistes, au point où tout est bloqué parceque ce statut quo leur est utile?
Les pieuvres ont étendu leurs tentacules dans tous les secteurs d’activités. Tel presse se reclame de tel Homme Politique, tel influenceur se réclame de tel clan, tel autre de tel ainsi de suite.
Face à cette montée fulgurante DES HOMMES FORTS DE L’OMBRE devenus très puissants et très redoutés ,il devient quasiment impossible d’opérer un service public efficace.
Nous vivons des scandals que notre pays n’a jamais connu depuis son indépendance. Tous les indicateurs qui nous disent: ” Soyez prets “
Ne vous laissez pas distraire, les batailles autour du Cameroun de demain sont entrain de se jouer.
L’equipe Nationale est à l’image de la situation politique du Cameroun. Le temps vient et il arrive. Le Cameroun est dans une phase de transition à tous les niveaux. Ne tuez pas notre emblème.