Par Tiphaine ATANGANA
Le directeur du cabinet civil a donné des contre instructions au commissaire du gouvernement et au juge d’instruction Oyono, pour faire libérer Jean Pierre Amougou Belinga.
C’est en application des hautes instructions du président de la république qu’une enquête avait été ouverte, une dizaine de jours, après l’assassinat crapuleux du chef de chaîne de Amplitude Fm. Samedi dernier, des indiscrétions font savoir que Samuel Mvondo Ayolo a pesé de tout son poids, pour faire libérer Jean Pierre Amougou Belinga.
Il avait ainsi appelé directement le commissaire du gouvernement pour lui répercuter les contre instructions émanant de la plus haute autorité de l’État: “Le président de la république me charge de vous ordonner de bien vouloir mettre fin à l’enquête et de libérer l’accusé Jean Pierre Amougou Belinga” lui a t’il dit en substance.
Face à un dilemme, Cerlin Belinga avait , exigé que ces contre instructions lui soient répercutées via son ministre de tutelle Joseph Béti Assomo. Ce qui ne fût pas fait, avant sa décision d’inculper le propriétaire de Vision Finance pour complicité de tortures par aide.
Partenaires en Affaire…
Les relations privilégiées qui existent entre Samuel Mvondo Ayolo et le patron du groupe l’anecdote ne sont plus un mystère pour personne. C’est d’ailleurs l’ex ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun à Libreville qui avait usé de son entregent, auprès de Paul Biya; pour l’acquisition de Telesud.
Le chèque de 1,6 million d’euros, tiré par le percepteur Christophe Ketchankeu, au nom de Amougou Belinga, l’avait en réalité été, avec l’accord expresse et la très haute approbation du chef de l’exécutif camerounais. Actionnaire de cette chaîne de télévision basée dans la capitale française; c’est le Dcc Mvondo Ayolo lui-même, qui avait convaincu les autorités de Yaoundé, d’acheter les parts de l’État gabonais dans le capital social de Telesud. C’est encore lui à travers une certaine Mvondo Kathleen ( sa propre fille) qui avait cédé le lot, sur lequel est bâti l’immeuble Ekang, à cet homme d’affaires sulfureux.