Par Irénée MBAZOA

Après avoir ravi la palme d’or en 1999, le pays a considérablement amélioré, son rang, même s’il reste toujours parmi les mauvais élèves en la matière.

Le Cameroun figure toujours parmi les pays les plus corrompus du monde ; si on s’en tient au rapport 2022 d’ Amnesty International publié mardi dernier.

Pour maître Henri Njoh Manga Bell, Président de l’antenne locale de cette Ong :” Le Cameroun a cette particularité qu’il y a pratiquement tout un gouvernement en prison. L’exemplarité n’a pas été, de toute évidence, un élément, un critère dissuasif. D’ailleurs, cette exemplarité n’a pas empêché que, entre temps, nous ayons des affaires qui ont fait la une des médias », souligne t’il au micro d’Amélie Tulet de RFI.

Et plus loin :” Nous avons eu l’affaire Glencore. Nous avons eu une affaire Covidgate pour laquelle la Cour des comptes a produit un rapport qui n’a jamais été rendu public jusqu’à ce jour. Nous avons plus récemment encore des affaires liées à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football, l’affaire des fameuses lignes budgétaires. Ce qui veut dire que le facteur d’exemplarité n’a donc pas permis d’endiguer cette pandémie. » En plus de réclamer des pouvoirs publics, l’application de l’article 66 de la Constitution qui prévoit la déclaration des biens des gestionnaires de crédits aussi bien à la prise, qu’à la fin de leurs fonctions, l’antenne d’Amnesty International Cameroun exige l’implémentation d’une loi particulière contre la corruption incluant la protection des lanceurs d’alerte comme Martinez Zogo.

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