Par Christophe MVONGO

Face au ras-le-bol  maintes fois exprimé, par l’ex Dg de la cameroon radio and television, les juges du tribunal criminel spécial semblent vouloir prendre  la partie adverse au mot.

En renvoyant l’affaire Amadou Vamoulké ce mardi matin, la collégialité ne semblait pas vouloir faire dans la dentelle. L’objectif visé étant l’accélération du procès ; mais en conformité avec  les règles de l’art, commente un chroniqueur judiciaire sous anonymat.

 En prenant la parole peu après l’ouverture du procès, le président du tribunal a apporté les clarifications suivantes :

«Me Bidjocka ne nous a pas présenté un document à travers lequel il se constitue. Au départ, il s’est présenté comme collaborateur de Me Mbeng. Par la suite, il s’est constitué. Il y a une différence entre un Avocat qui intervient comme collaborateur pour un cabinet, et celui qui se constitue personnellement. Voilà pourquoi, le tribunal ne pouvait pas se prononcer sur sa demande. Nous attendons qu’il nous produise sa lettre de constitution», Confrontée à l’absence itérative des avocats d’Amadou Vamoulké indignés par les multiples renvois enregistrés dans le cadre de cette affaire ; la collégialité a exprimé implicitement le vœu de re-voir les parties à la barre.

Pour rappel, renvoyé une cinquantaine de fois en plus de 05 ans, le procès de l’ex Directeur général de la Crtv a déjà  fait l’objet, de récurrentes condamnations émanant de l’Ong de défense des droits des journalistes,  Reporters sans frontières.

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