Par Wilfried EWANE

Appréhendé au Nigeria avec ses principaux lieutenants il y a quelques années, l’arrêt de cet organe onusien sonne comme une petite Victoire pour l’ ancien cadre de la Sonel.

Dans une interview accordée à notre confrère parisien Jeune Afrique, Sisiku Ayuk Tabe qui est incarcéré à la prison centrale de Kondengui reste égal à lui-même : « Paul Biya n’a pas le pouvoir de décider de l’avenir de l’Ambazonie” .

Condamné à la perpétuité par le tribunal militaire de Yaoundé pour « terrorisme » et « sécession », en août, le chef des séparatistes anglophones, estime par ailleurs que le Grand dialogue national, qui s’est déroulé au Palais des congrès de Yaoundé, du 30 septembre au 4 octobre, « n’a été qu’un grand entretien de Paul Biya avec lui-même ».

Pour rappel, avant Ayuk Tabe, le groupe de travail de l’Onu avait déjà émis un arrêt au sujet de la remise en liberté de l’ex Sgpr Marafa Hamidou Yaya. Celui-ci était resté lettres mortes. Excepté, l’ancien Ministre d’État, de nombreux observateurs avertis pensent que c’est un arrêt similaire du groupe de travail de l’Onu en faveur de feu Paul Éric Kingué, qui avait permis à l’ancien maire de Njombe- Penja de recouvrir la liberté ; après un acquittement de la cour suprême, rendu pour la forme. En tout état de cause, en tant qu’organe consultatif de l’organisation des nations unies ; les décisions du groupe de travail ne sont pas coercitives renseigne un expert.

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