Par Sandrine TEMGOUA
Au chapelet interminable d’actes d’acharnement énumérés, l’épouse de Alain Edgar Mebe Ngo’o est revenue sur l’histoire des fortes sommes d’argent, qu’elle aurait brûlées à leur domicile du quartier Odza.
L’accusée raconte que aussitôt placée en détention préventive à la prison de Yaoundé Kondengui » J’ai failli être lynchée, j’étais accusée à travers les réseaux sociaux d’avoir brûlé de l’argent chez moi, alors qu’il s’agissait d’une oeuvre d’art« .
En même temps, Minla Nkoulou Bernadette est largement revenue sur l’épisode douloureux de leur assignation à résidence surveillée : » Je dois également vous dire que je ne comprends pas l’acharnement et le manque d’humanité dont nous sommes victimes » . Handicapée, car opérée des hanches, elle dit avoir été sortie de l’hôpital où on lui avait enlevé les perfusions ; pour la placer en détention.
Idem, lorsqu’elle avait été internée à l’hôpital central, après avoir été contaminée au covid-19. On me soupçonnait de vouloir m’évader, rapporte la concernée. En dehors du refus catégorique, que leur opposèrent les autorités pénitentiaires relativement aux obsèques de l’épouse de leur fils Jean Philippe Mebe, sous-préfet de Dibombari, la concernée n’a pas omis de mentionner, l’agression de l’ex Ministre à la cour de la prison centrale de Kondengui.