Avec Vincent-Sosthène FOUDA

J’ai visité Lamballe le village de la tendre épouse, dans la Bretagne profonde avec l’architecte camerounais Bénédict Nkoa, j’ai marché sur le sable, j’ai été au village à Akom-Etam pour sentir ta présence, avec tes anciens élèves nous sommes entrés dans une salle de classe du lycée Corneille de Rouen en espérant te voir professer.

30-06-1932 – 30-06-2023. Tu aurais eu 91 ans ce jour ici au village.

Mongo Beti? Ah comme si c’était hier, je me souviens de mon arrivée à Paris comme étudiant! J’avais juste un bout de papier en main avec un nom. Mon papa me l’avait glissé dans la poche la veille de mon départ. “Un de mes amis viendra te chercher” m’avait-il dit. Oh c’est vrai qu’au CM2 mon instituteur Martin Atangana nous avait fait lire des extraits de “Ville Cruelle” de façon très théâtrale, peut-être est-ce finalement lui qui nous a attachés, mes camarades et moi à Eza-Boto et plus tard à Mongo Beti et finalement à Alexandre Biyidi Awala. Comment oublier nos rencontre à la Rue des Ecoles par la suite, avec tonton Gérard Essomba, ce petit verre souvent partagé autour d’une salade avec madame Diop de Présence Africaine !

J’ai visité Lamballe le village de la tendre épouse, dans la Bretagne profonde avec l’architecte camerounais Bénédict Nkoa, j’ai marché sur le sable, j’ai été au village à Akom-Etam pour sentir ta présence, avec tes anciens élèves nous sommes entrés dans une salle de classe du lycée Corneille de Rouen en espérant te voir professer. Un de tes élèves aujourd’hui professeur de sciences politiques a sorti de sa poche “Main basse sur le Cameroun” il y avait une dédicace. “Après avoir été mon élève, j’espère que nous devenions des amis”. C’était toi.

Mon cher Alexandre, tu nous manques vraiment.

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