Par Le courrier du cameroun
Candidat déclaré à la présidentielle d’octobre prochain, l’invité de la Rédaction qui remplit toutes les conditions mentionnées dans le code électoral en vigueur nous a accordé un entretien exclusif à bâtons rompus sur des sujets aussi brûlants que sa candidature à ce scrutin, la situation socio-politique du Cameroun, Elecam, l’après Biya, et cetera et cetera.
Président Gwet, votre parti politique le MPCC prendra-t-il part aux élections présidentielles d’octobre 2025 ?
Je porte en moi, une mission divine, une ambition, une vision, un devoir et une obligation morale, pour la dignité et l’honneur du peuple Camerounais et en général, pour le bonheur, l’honneur et la dignité du peuple Africain. 65 années après nos indépendances, l’Election présidentielle de 2025 au Cameroun, sera une occasion unique et historique de commercer à changer le cours de l’histoire Africaine. Ce n’est donc pas simplement une participation à une élection présidentielle, mais un engagement profond à redonner espoir et la dignité à un peuple Africain en général. Je crois fermement que le Cameroun mérite une gouvernance qui place les citoyens au centre des priorités.
Oui, je serai bien présent, à ce grand rendez-vous de l’histoire. Par ailleurs, au regard de la cartographie politique actuelle, que dispose la direction des affaires politiques au MINAT, le MPCC dispose de trois (03) sièges de conseillers municipaux. A ce titre, la constitution camerounaise nous permet de répondre à l’appel du peuple, pour le choix du 3ème Président que je suis : JEAN BLAISE GWET, je suis Prêt !
Il nous revient que vous vous présentez comme le troisième Président du Cameroun. Pensez-vous qu’un opposant puisse arriver au pouvoir par le truchement des élections dans l’état actuel ?
Le Cameroun, cherche et attend un Homme nouveau. Notre nation, traverse une période de profondes aspirations au changement. Si nous croyons en la force de nos institutions, il est aussi indispensable de les perfectionner. Le Peuple camerounais à soif, il veut manger, il veut se soigner gratuitement, l’école primaire doit être gratuite, le SMIG doit être de 125 000 FCFA, l’argent du pétrole doit être reversé dans les caisses de l’Etat. Avec une mobilisation citoyenne massive et un attachement à la transparence, je suis convaincu, de gagner la prochaine élection Présidentielle au mois d’octobre 2025, car le changement est une nécessité historique et non une option. »

S’il vous était donné de juger le code électoral actuellement en vigueur, que diriez-vous ?
« Le code électoral est un outil essentiel pour garantir la justice et l’équité dans un processus démocratique. Toutefois, celui en vigueur nécessite une mise à jour significative. Nous devons œuvrer pour un cadre qui reflète les attentes du peuple, assurer une véritable transparence et renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral. » Si le système actuel veut nous conduire dans leur danse, nous allons dansés pour remporter ces élections avec modification du code ou pas, nous gagnerons.
Comment vous est apparu Paul Biya lors de la cérémonie solennelle de présentation des vœux hier au palais de l’Unité ?
« Au-delà de la personne du Président Biya, ce qui m’interpelle, c’est l’urgence de répondre aux défis du Cameroun. Chaque moment de rassemblement national devrait être une opportunité pour réaffirmer une vision d’avenir, une vision qui répond aux préoccupations profondes des Camerounais. Ce sont ces priorités que je préfère mettre en avant. »
Que pensez-vous de l’homélie de Mgr Yaouda Hourgo, évêque de Yagoua, qui estime que Paul Biya doit passer la main parce que les Camerounais ont assez souffert ?
« Les paroles de Mgr Yaouda Hourgo traduisent une inquiétude partagée par de nombreux Camerounais. Il est naturel que, dans une démocratie, les leaders religieux et civils expriment des attentes pour un renouveau. Je crois que l’avenir du Cameroun repose sur une transition pacifique, portée par une volonté populaire de construire une nation plus juste, solidaire et en paix. »
Nous respectons ce qu’il a fait pour le Cameroun jusqu’ici, mais il est temps de passer la main, à une autre génération et particulièrement à l’Homme que je suis, JEAN BLAISE GWET. Un leader qui incarne la paix, la stabilité et la prospérité.
Êtes-vous disposé à entrer en pourparlers avec les autres opposants s’ils optent pour une candidature unique à la présidentielle ?
« Je suis profondément attaché à l’idée d’unir les forces pour le bien du Cameroun. Une candidature unique est une démarche qui mérite réflexion et dialogue, à condition qu’elle repose sur une vision claire et partagée pour le futur de notre pays. L’unité des opposants ne doit pas être une fin en soi, mais un moyen pour répondre aux attentes des citoyens. » J’ai une vision que je porte, je suis ouvert à toutes discussions allant dans le sens du changement dans la paix, le pardon, pas de chasse aux sorcières, un statut spécial pour tout ancien chef d’Etat et sa famille, personne ne sera mis en marge. J’ai besoin de tout le monde et chacun aura une place.
Pensez-vous que Paul Biya sera candidat à la présidentielle d’octobre ?
« Il n’est plus question de Monsieur Paul BIYA, encore moins du RDPC. Il est question d’un peuple et d’une Nation. Je ne spéculerai pas sur les intentions de qui que ce soit. Ce qui importe, c’est que les Camerounais se préparent à exercer leur droit souverain en allant s’inscrire sur les listes électorales et en allant voter Jean Blaise GWET, le choix de la rupture le jour du vote. Ce n’est donc pas, une candidature individuelle qui doit définir l’avenir, mais le choix collectif d’un peuple, prêt à se mobiliser pour le changement et pour un Cameroun nouveau. »
S’il vous était donné de juger Elecam, estimez-vous que c’est un organe impartial ?
« Elecam a un rôle crucial à jouer pour garantir la crédibilité des élections. Cependant, des améliorations sont nécessaires pour renforcer l’impartialité et l’efficacité. La confiance des citoyens est essentielle, et elle ne peut être obtenue qu’avec un organe électoral transparent, indépendant et pleinement fonctionnel. » Cependant, même les employés d’Elecam, ainsi que leurs familles, vivent les mêmes souffrances au quotidien, que tous les autres camerounais : Ils ont aussi soif, faim, sans eau ni électricité, ils aimeraient aussi avoir un salaire minimum de 125 000 Fcfa. Avec conviction profonde, les employés d’ELECAM, vont cette fois, protéger leurs propres intérêts : Le choix de la rupture. Le choix du 3ème Président : Jean Blaise GWET
Faites-nous le portrait-robot du Président idéal pour le Cameroun…
Le Président idéal pour le Cameroun doit être un rassembleur, un bâtisseur, un homme de vision et de principes. Il doit être un Homme honnête, intègre. Un Homme d’espoir, un Homme à l’écoute le peuple, Un Homme prêt à promouvoir la justice sociale, l’économique, travailler sans relâche pour garantir un avenir prospère à chaque citoyen. Ce leader doit être à la fois humble et déterminé, prêt à prendre des décisions courageuses pour le bien de tous. Un diplomate, Spécialiste des relations internationales, de la Géoponique et Géostratégie. Il doit être un homme d’affaire ayant fait ses preuves comme Trump des USA.
Pour le mot de la fin, quel message passez-vous à tous les électeurs, à 10 mois de l’élection présidentielle ?
« Mes chers compatriotes, nous sommes à l’aube d’un tournant unique et historique pour la Nation et pour notre peuple. Les élections du mois d’octobre 2025, sont une opportunité unique et historique, pour un Cameroun nouveau, un Cameroun de justice, de paix et de progrès. Je vous invite à croire en votre pouvoir de changement et à vous mobiliser massivement pour faire entendre vos voix, en allant choisir un leader qui représente les intérêts du peuple. Oui ! Le changement est possible au mois d’Octobre 2025 ! Nous devons nous tous unir nos forces, nos moyens, nos intelligences, pour participer à renverser le cours de l’histoire de notre continent. Je suis debout et je ne vous trahirai jamais. La vie ou la mort, nous vaincrons. 2025, doit être une année d’espoir et du renouveau. »
Propos recueillis par Yves Junior NGANGUE et Tiphaine ATANGANA