Avec Sébastien EBALA
Champion du bavardage inutile en longueur de journée sur les réseaux sociaux. Pourtant sur d’autres cieux, les réseaux sociaux ont permis de faire bouger les lignes: le cas du printemps arabe en 2011. Certaines dictatures sont tombées comme des châteaux de cartes.
Les Camerounais doivent arrêter avec le populisme sans fondement. Un véritable peuple agit, prend son destin en main et l’assume jusqu’au bout. Les insultes et la barbarie langagières ne changeront rien sur les conditions de vie des millions de misérables Camerounais qui tirent le diable par la queue. Il est évident que le Cameroun aujourd’hui est au bord d’une implosion, mais où sont ceux qui sont sensés défendre leurs droits? Ils sont complètement absents. Je parle là de la population camerounaise. Que fait-elle pour sortir de cette situation tragique dans laquelle elles se trouvent? Rien du tout!
Champion du bavardage inutile en longueur de journée sur les réseaux sociaux. Pourtant sur d’autres cieux, les réseaux sociaux ont permis de faire bouger les lignes: le cas du printemps arabe en 2011. Certaines dictatures sont tombées comme des châteaux de cartes. Parmi ceux-ci, l’ancien tyran génocidaire de la Tunisie de l’époque, Ben Ali, sans oublier le dictateur lybien Muhammad Kadhafi. Chez nous au Cameroun, les réseaux sociaux sont le lieu où la médiocrité a gagné du terrain les gens s’insultent matin midi et soir. Les gens passent le gros de leur temps à attiser le tribalisme pour se faire voir oubliant l’essentiel qui est celui de se libérer de l’emprise du système aujoulatiste.
Que cela soit clair le rapport de force entre le pouvoir gouvernant et la population camerounaise se jouera hors des réseaux sociaux. La bataille se trouve dans la mobilisation et la prise de conscience de chacun. ceux qui veulent jouer le rôle des loups tant pis pour eux! Le changement doit se faire ensemble. Un peuple déterminé prêt à se défendre jusqu’à sa dernier goutte de sang finira par prendre le dessus. Paul Biya a fait son temps. Sa page sera tournée en 2025. Au lieu de l’insulter comme le font certains mal élevés, il faut simplement agir montrer de quoi nous sommes capables. Je l’ai démontré le 17 avril 2020.
J’étais sorti du cercle vicieux des réseaux sociaux pour faire appel à une manifestation pour demander le départ de Paul Biya du pouvoir. C’est ça un vrai combattant, un homme qui a les couilles quand on n’a pas la majorité au parlement ou alors ne disposant pas d’une bonne loi électorale, le seul moyen de se faire attendre, c’est dans la rue comme c’est le cas actuellement au Kenya et au Mozambique. Voilà ce qu’on appelle peuple dans ces deux pays cités. Nous voyons comment l’État a fini par arrêter l’imposture et le mensonge de la chaise vide. Paul Biya reste encore au pouvoir jusqu’à date. C’est aussi avec la complicité des Camerounais qui sont très méchants malhonnêtes, égocentriques, jaloux et corrompus. Une telle société ne mérite pas le bonheur. À regarder la méchanceté de notre société, même Paul Biya absent de ce monde, continuera de diriger le Cameroun et les Camerounais. Comme je le dis souvent, chaque peuple mérite ses dirigeants. À bon entendeur… salut! Que le seigneur Dieu tout puissant bénisse le Cameroun!
*Ebala Sébastien, lanceur d’alertes, défenseur des droits de l’homme et coordonnateur du Mouvement Tout sauf Paul Biya en 2025*