Avec Maximilienne NGO MBE

Il me semble que ce pays a besoin de paix et de cohésion sociale. Nous devons travailler ensemble pour cela. C’est la devise du Président de la République : « Soyons les mendiants de la paix. »

MONSIEUR LE PRÉFET, Le Conseil d’Administration du REDHAC m’a intimé l’ordre de rester en dehors de ce conflit jusqu’à son dénouement. C’est la raison pour laquelle je n’interviens pas dans les médias. Non, Monsieur le Préfet, je n’ai participé ni de près ni de loin aux bris de scellés au REDHAC.

Le Conseil d’Administration du REDHAC m’a expressément ordonné de rester en dehors de ce litige en tant que membre du personnel. Mais passons. Monsieur le Préfet, vous m’avez fait servir, via la chefferie Bell, une première convocation dans l’après-midi, après celle de Me Alice Nkom, pour une « affaire me concernant » avec des dates différentes. La Coordinatrice du REDHAC, mandatée par le président du Conseil d’Administration pour gérer ce conflit, vous a répondu qu’en tant que membres de son personnel, nous devions agir ensemble. Vous avez ensuite fait servir une deuxième convocation par voie d’huissier, toujours pour une « affaire me concernant ». Cette fois, nous devions nous présenter à deux. La veille de notre rencontre, alors que nous avions confirmé notre présence, vous avez aimablement fait appeler, tour à tour, Me Alice Nkom et moi-même, par votre premier adjoint, qui a insisté pour demander le report. Nous avons cru que c’était un début d’apaisement, bien que nous soyons restées vigilantes.

Ainsi, lundi, l’un de nos avocats s’est rendu à vos services pour récupérer les convocations. Vous l’avez personnellement reçu et lui avez dit ce que vous aviez à lui dire. Dans l’après-midi d’hier, vous nous avez à nouveau servi des convocations. Curieusement, je suis convoquée cette fois-ci pour « avoir brisé les scellés de notre siège ». NON, MONSIEUR LE PRÉFET, CE N’EST PAS VRAI. JE N’Y ÉTAIS PAS DU TOUT. Lors de votre installation en tant que préfet du Wouri, le REDHAC avait été invité. J’avais représenté l’organisation et j’étais installée à la tribune d’honneur. Le discours de Monsieur le Gouverneur du Littoral était poignant, mais trois mots ou phrases avaient retenu l’attention de toute l’assistance, qui s’était levée comme un seul homme pour applaudir :

1. « Douala n’est pas une ville comme les autres, donc vous devez faire attention aux ragots, à la désinformation et aux pressions politiques de tout bord. » 2. « Je vous exhorte à privilégier le dialogue avec les partenaires sociaux et les belligérants, plutôt que de recourir à la force. » Dans le conflit actuel, Monsieur le Préfet, pourriez-vous adopter cette voie sage, inspirée par l’expérience du terrain, afin d’apaiser les tensions ? Pourriez-vous envisager de faire lever les scellés et de mettre en place un espace de dialogue constructif avec un médiateur ? Il me semble que ce pays a besoin de paix et de cohésion sociale. Nous devons travailler ensemble pour cela. C’est la devise du Président de la République : « Soyons les mendiants de la paix. » NEVER GIVE UP!

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