Avec Aïssatou BOUBA DALIL
Ainsi donc, ce fils à papa, pilleur du bois camerounais, serait entrain de se préparer à être placé, comme son dictateur de père, à la tête de l’État Cameroun, au nez et à la barbe du Peuple Camerounais, puisqu’il est désormais acté que Paul Biya ne passera peut-être pas l’hiver. On le localise dans l’un des plus prestigieux hôpitaux de l’Hexagone, hôpitaux de référence qu’il n’a jamais pû construire dans son propre pays en 43 ans de règne insolent de dictature.
Ce narcotrafiquant qui a saigné sans répit les forêts camerounaises rêve d’un scénario à la gabonaise, bien conscient que sans l’appui de forces extérieures, il n’a AUCUNE CHANCE de succéder à son père, car il n’est pas populaire, personne ne le connait, il hérite du lourd bilan du règne chaotique de son père dont il a usé et abusé sans retenue, bref, un autre Biya qui ne ferait que poursuivre l’œuvre diabolique de son dictateur de père et enfoncer encore plus profondément la tête des Camerounais sous l’eau, comme si ce Peuple n’avait pas le droit de RESPIRER un peu après tant d’années de souffrances, comme si ce Peuple n’avait pas le droit de définitivement tourner cette sombre page de son histoire récente, comme si ce Peuple était condamné à suivre Biya dans la tombe…
Pourrait-on rappeler à ce fils à papa placé en ambuscade que c’est du dur labeur des Camerounais qu’il s’est sucré durant toutes ces longues années qu’aura duré le règne de son père ? Pourrait-on lui rappeler que les impôts des Camerounais servent à construire des écoles, des hôpitaux, des routes, non à financer son luxueux train de vie et celui de ses semblables qui n’ont jamais travaillé de leur vie ?
Que M. Franck Biya sache donc que le Cameroun n’est pas la cacaoyère de son père, le Cameroun n’est pas une monarchie, au cas où celà lui aurait échappé ! Qu’il aille enfin, se trouver un vrai travail, comme tout le monde, et profiter, pendant qu’il le peut encore, des biens mal acquis volés au Peuple, avant restitution à qui de droit !