Par Le courrier du cameroun
À l’occasion de la sortie de son dernier album intitulé “Tout dans le ventre”, Le courrier du cameroun a tendu le microphone à Lil Ngono qui passe pour être l’un des rappeurs camerounais, les plus en vue du moment.
Lcdc : Bonsoir Lil Ngono, quels sont les thèmes que vous avez abordés dans votre dernier album ?
LN: Bonsoir M. Le journaliste pour l’intérêt que vous portez à ma carrière. Souvenez-vous au cours de notre dernière interview, je vous avais dit que je puise l’essentiel de mon inspiration des thèmes de société. Justement, dans “tout dans le ventre”, je demande aux gens de manger après avoir travaillé “.
Lcdc : Qu’ y a t’il de particulier dans cet album par rapport aux précédents ?
LN: Dans cet album il a beaucoup d’innovations. D’autant plus que j’ai pensé à un moment donné que je devais rendre ma musique universelle pour qu’elle puisse facilement traverser les frontières, j’ai intégré des sonorités rap dans cet album.
Lcdc : Quels sont les musiciens bassistes et autres instrumentistes qui vous ont accompagné dans la réalisation de cet album ?
LN: De peur de frustrer certains, je ne vais pas les citer. Mais retenez tout simplement que j’ai un groupe de musiciens avec lequel je travaille depuis des années, ce sont eux qui m’ont accompagné.
Lcdc : Depuis quelques temps, vous enchaînez des concerts à Yaoundé, Douala voire dans l’arrière-pays…
LN: Effectivement, j’ai eu à faire plusieurs playbacks. En dépit de mon emploi du temps surchargé, je me suis toujours plié en quatre pour honorer mes contrats et par la même occasion, satisfaire mes fans.
Lcdc : Il nous est revenu que vous êtes annoncé pour une série de concerts hors du Cameroun ?
LN: Effectivement, nous avons reçu des invitations pour Dubaï voire pour Lyon en France. Nous irons enfin en Amérique du Nord et précisément aux États-Unis.
Propos recueillis par Yves Junior NGANGUE