Avec St Eloi BIDOUNG

Il réussit à ce concours d’entrée puis sécha cours et stages pendant toute la durée prévue de la formation. Sans le moindre courroux de son père et de sa mère. Sa sœur, elle aussi candidate à ce même concours d’entrée, ne fit guère plus. Après sa « brillante réussite », elle est aujourd’hui rappeuse (avec sa mère parmi ses choristes) et avocate de la cause homosexuelle.

Les (IRIC) « Images Ridicules Indignes du Cameroun » de «L’Ecole Nationale d’Administration de la Médiocrité(ENAM) Chargée de la Formation des Administrateurs si vils…

L’information anime des sites d’informations depuis quelques jours. Une enquête de gendarmerie est ouverte et interrogerait les méthodes d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Des accusations de dépouillés et d’escroqués, des pleurs d’abusés, des gémissements de désabusés et des grincements de dents de blessés. voilà ce qui aurait provoqué ce qui ne sera plus tard qu’un simulacre de concours, une vraie de comédie. Depuis le siècle dernier, la vente systématique des places au concours d’entrée dans cette prestigieuse école (l’une des accusations ayant soulevé cette enquête de gendarmerie en cours) est une institution nationale. Plusieurs de ceux qui sont entrés dans cette auguste école par ce honteux orifice sont aujourd’hui ou auront été des administrateurs si vils, qu’ils auront laissé le Cameroun dans l’état qu’il présente ce matin. Après une entrée corrompue, ils en sont sortis corrompus. Comme on sortirait plein de puces au corps après avoir dormi dans la porcherie. Corrupteurs à l’entrée, avec sans doute l’implication active des responsables de l’Enam (comme le dénoncent les désabusés qui ont décidé de saisir la gendarmerie), ils se laissent facilement et lâchement corrompre dans leurs bureaux feutrés. Sans civilités. Que leur demander de plus, leurs parcours de formation d’administrateurs a été si vil qu’ils n’en sont sortis qu’administrateurs si vils. Une célébrité nationale, disc-jockey principal du palais présidentiel, se présenta une fois au concours d’entrée à l’Enam, il y a quelques années. Les scènes de cette journée de concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature sont à retrouver dans les rubriques « comiques » et « pathétiques » de la cinémathèque nationale. Il réussit à ce concours d’entrée puis sécha cours et stages pendant toute la durée prévue de la formation. Sans le moindre courroux de son père et de sa mère. Sa sœur, elle aussi candidate à ce même concours d’entrée, ne fit guère plus. Après sa « brillante réussite », elle est aujourd’hui rappeuse (avec sa mère parmi ses choristes) et avocate de la cause homosexuelle. On attendait qu’on nous annonce à 27ans la naissance d’un authentique petit fils Biya, hélas, le choix fut-il honteux mérite le respect. « No comment » Eux au moins ont eu l’honnêteté de démontrer qu’ils avaient des dispositions sérieuses pour être des administrateurs si vils que même leur père aurait coulé des larmes.

Qui sera donc arrêté ?

La gendarmerie enquête. Qui donc goûtera aux délices exotiques des cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense ? J’ai un temps pensé aux anciens élèves. Mais j’ai trouvé cette option trop dangereuse pour la paix dans ce pays. D’abord, toutes les prisons du pays, même en y ajoutant les cellules des postes de police des marchés, resteront insuffisantes pour accueillir autant d’administrateurs si vils. Encore qu’il faudra aussi aller chercher ceux qui sont déjà à la retraite dans leurs villages. Je pense à cet ancien sous-préfet de chez moi, véreux comme un suppôt de Lucifer. Il justifiait sa boulimie de pots de vin par l’obligation de rembourser à ses parents les sommes faramineuses que ceux-ci avaient été obligés de verser à l’Enam pour son entrée et même pour sa sortie. Il est vrai que sa femme avait dévoilé que son mari a toujours été un gros cancre à l’école et qu’il a même obtenu sa licence en droit grâce à une enveloppe remise au doyen de la Faculté. Beaucoup d’anciens élèves de l’Enam souffrent de la même maladie. Je connais un magistrat en fonction dans une ville pas loin d’ici, qui a développé la forme la plus grave de cette maladie. Les justiciables n’ont que leurs yeux pour pleurer. Peut-être devraient-on alors interpeller, interroger et inculper en cas de conviction, les parents des anciens et actuels élèves de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature. On aura alors des villages entiers dépeuplés. Car, certains pontes du régime ayant fait entrer à l’Enam, au cours des quatre à cinq dernières décennies toutes leurs belles-familles, tous leurs neveux, cousins et toutes leurs anciennes maîtresses. Il se pourrait qu’il y ait un système de « Listes… ». L’enquête de la gendarmerie nationale nous en dira davantage. J’espère qu’à travers cet article, je ne me rends pas éligible à une expulsion de Yaoundé mon village par un préfet, administrateur si vil qu’il ne se sent utile que dans le ridicule.

Loin de nous d’insulter une si prestigieuse école et des milliers de fonctionnaires compétents et dévoués qui en sont sortis à l’instar du Ministre Louis Paul Motazé (MINFI), Emmanuel Nganou Djoumessi (MINTP), Etapa, Préfet du Nyong et Mfoumou, Abaté Edi’i Gouverneur du Nord, Joseph Beti Assomo (MINDEF), Cyriaque Mvogo, Préfet du Wouri, Henri Eyebe Ayissi ( MINDCAF), Anatole Maïna, (SG/MINFOPRA), Francis Faï ( coordonnateur/CDDR). Nous voulions tout simplement dénoncer les (IRIC) « Images Ridicules, Indignes du Cameroun » pour que vive l’(Enam) l’(Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature) et non l’ Enam de l’imagerie populaire : « l’Ecole Nationale de l’administration de la Médiocrité ».

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