Avec AFP
La conservatrice allemande a présenté sa feuille de route avant sa réélection à la tête de la Commission européenne.
Ursula von der Leyen a été réélue jeudi 18 juillet par les députés européens à la tête de la Commission européenne, ouvrant la voie à une continuité des principales institutions de l’Union européenne (UE).
Elle a obtenu 401 voix, sur 720, en faveur de sa reconduction pour un second mandat de cinq ans.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait plaidé devant les 720 eurodéputés our « une Europe forte » dans une « période de grande anxiété et d’incertitude » alors qu’elle cherche à les convaincre de lui accorder un second mandat pour cinq ans, en présentant sa feuille de route.
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« « Je ne laisserai jamais la polarisation extrême de nos sociétés s’imposer. Je n’accepterai jamais que les démagogues et les extrémistes détruisent notre mode de vie européen, et je suis ici aujourd’hui prête à mener le combat avec toutes les forces démocratiques », a-t-elle déclaré dans un discours prononcé devant le Parlement européen à Strasbourg.
La présidente de la Commission européenne a également dénoncé avec force la « prétendue mission de paix » de Viktor Orban à Moscou. Le premier ministre hongrois avait provoqué la colère des dirigeants européens en se rendant, le 5 juillet, à Moscou pour rencontrer le président russe, Vladimir Poutine. Son initiative avait, en revanche, été défendue par l’eurodéputé français Jordan Bardella (Rassemblement national, extrême droite). M. Orban est accusé d’avoir abusé de cette position pour discuter avec le président russe des voies d’un « cessez-le-feu » en Ukraine. On lui reproche en particulier d’avoir pris cette initiative sans aucune concertation avec ses homologues de l’UE et en rupture avec la position européenne de soutien total à Kiev et d’isolement de Moscou.
« Le bain de sang à Gaza doit cesser immédiatement », a ajouté Ursula von der Leyen, appelant « un cessez-le-feu immédiat et durable ».
émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici à 2040. Cet objectif, étape-clé pour atteindre la neutralité carbone en 2050, figurera dans un texte législatif proposé aux Etats membres par la prochaine Commission. Suite au pacte vert, « un nouveau “pacte industries propres” contribuera à faire baisser les factures énergétiques », dont les prix élevés « entravent notre compétitivité », a également promis Mme von der Leyen.
Les Vingt-Sept s’étaient entendus à la fin de juin pour accorder à Mme von der Leyen un nouveau mandat de cinq ans à la tête de l’exécutif européen, où elle s’est imposée depuis 2019 à travers les crises, du Covid-19 à la guerre en Ukraine, tout en élaborant des législations majeures : pacte vert, règles numériques, ou encore pacte sur la migration et l’asile.