Par Yves Junior NGANGUE

Dans une interview accordée ce Jeudi à notre confrère Cameroon Tribune, Emmanuel Mariel Djikdent apporte les clarifications selon lesquelles, sont uniquement visés tous les auteurs des appels aux soulèvements contre les institutions de la République et par ricochet contre celui qui les incarne.

Le Préfet du Mfoundi s’est déjugé dans un entretien exclusif accordé ce 18 Juillet 2024 au quotidien bilingue national Cameroon Tribune. Après la levée de boucliers provoquée par son arrêté préfectoral publié mardi, Emmanuel Mariel Djikdent a tenu à remettre les pendules à l’heure.

Ce ne sont pas ceux qui critiquent au sens noble du terme, le Président de la République qui sont interdits de séjourner, dans son unité de commandement. Mais tous ceux appellent au soulèvement; en battant en brèche, les actions de Paul Biya: ” « On ne saurait admettre des appels aux soulèvements contre les institutions de la République et il est très indécent de tenir un type de propos à l’encontre de celui qui incarne lesdites institutions. Par pudeur, je ne voudrais pas parler d’insultes” a indiqué le concerné. Et plus loin: “« Si les gens sont honnêtes, ils verraient que l’arrêté n’a jamais interdit la critique. Mais on doit m’expliquer qu’il n’y a pas une différence entre critiquer et invectiver

Liberté et pas libertinage…

« Si vous suivez les sorties de certains invités sur les plateaux tv ou dans des studios de radio, vous aurez pitié et honte de ce que certains appellent liberté d’expression. Être libre de s’exprimer ne signifie pas qu’on appelle à l’insurrection” fait observer cette autorité administrative.

Rappelons que pour les festivités du 20 Mai 2024, la décision du Préfet du Mfoundi de faire porter des effigies et autres pancartes aux messages dithyrambiques en l’honneur de Paul Biya, à tous les partis politiques qui allaient défiler sur le boulevard, avait à l’époque des faits, provoqué un tolet général au sein de l’opinion.

Leave A Reply