Par La Rédaction
Selon notre confrère parisien de la rue d’Auteuil, des mesures visant à durcir les conditions de candidature à ce scrutin ont été entérinées lors de ce brainstorming.
Selon toute évidence et tel que l’a de tout temps révélé Le courrier du cameroun, le président sortant Paul Biya sera candidat à sa propre succession, à l’élection présidentielle de 2025. C’est ce que semble confirmer Jeune Afrique, en dévoilant la tenue en Mars 2024 d’un conseil de guerre visant à durcir les conditions de candidature pour les opposants, à l’élection présidentielle future.
Le magazine fondé par Béchir Ben Yahmed révèle par ailleurs que placé sous la houlette de Ferdinand Ngoh Ngoh, l’omnipotent secrétaire général de la présidence, assistés de Jean Nkueté secrétaire général du comité central du Rdpc; de Luc Sindjoun conseiller spécial du Chef de l’Etat; de Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale ou encore de Jean-Claude Awala Woudougué, le conseiller juridique, attaché au secrétariat général de la présidence; cette rencontre avait permis à ces éminences grises du palais, d’arrêter une stratégie commune, en vue de l’atteinte de leurs objectifs. Information qui corrobore avec des ballons d’essai sur ce fameux projet de loi annoncés sur « le militantisme de trois ans dans un parti politique », avant d’en être le candidat à une élection présidentielle ou celui encore plus récurrent sur la tenue des élections locales, après la présidentielle de 2025.

Les opposants Kamto et Libii hors-jeu…
Si le projet de loi annoncé sur le militantisme de trois ans est enfin voté, il empêchera incontestablement à Maurice Kamto de briguer la présidence de la république sous la bannière du Front pour le changement au Cameroun (FCC) de Jean Michel Nintcheu. Idem pour Cabral Libii donc le sort davantage semble scellé, après la tenue d’un congrès du parti camerounais pour réconciliation nationale (Pcrn), faction de Robert Kona qui n’a pas manqué, de l’exclure; tout en faisant de Paul Biya son candidat à ce scrutin.
En revanche, loin d’être de simples conjectures, le report des élections locales matérialisé par la prorogation du mandat des députés et des conseillers municipaux pourrait se faire lors de la session de Juin 2024 ou en novembre 2024, c’est-à-dire, avant les 90 jours requis pour la convocation du corps électoral.