Par Oscarine MAKOUNDJOU
Promu du grade d’inspecteur de police principal à celui d’officier et muté d’une unité à une autre Asso’o Simon Jean Yves n’a été condamné qu’à un an d’emprisonnement avec sursis pendant 3 ans et aux dépens liquidés à cent-six mille quatre cents Francs Cfa.
Le tribunal de grande instance du Koung-khi à Bandjoun, vient de relaxer purement et simplement l’officier de police Asso’o Simon Jean Yves reconnu coupable de viol aggravé sur une lycéenne âgée de 18 ans à l’époque des faits.
10 ans d’emprisonnement ferme prévu par le code pénal…
D’après des informations émanant d’une note de l’Ong de défense des droits de l’homme Mandela international center, les faits remontent à 2020. Dans la nuit du 16 au 17 mai de cette année là, l’inspecteur de police principal Asso’o Simon avait interpellé la nommée MWJ élève en classe de première Esf au lycée technique de Bandjoun, née le 31 octobre 2002, pour défaut de carte nationale d’identité. Prétendant l’amener en cellule, il l’avait contrainte à le suivre en usant de violences physiques. L’ayant entraîné jusqu’à son domicile situé à l’extrémité de la ville, l’inspecteur de police principal Asso’o Simon Jean Yves né le 13 Janvier 1981 à Minkan, avait copieusement abusé de sa victime sur un carton posé à même le sol, avant de la ramener au lieu dit préfecture de Bandjoun où il lui avait remis deux pièces de 500 Fcfa.
Malgré les preuves tangibles qui incriminent ce policier violeur, la présidente du tribunal de grande instance du Koung-khi Ndjimo Monique Hortance l’a condamné à un an d’emprisonnement avec sursis pendant 3 ans et aux dépens liquidés à 106400 Fcfa; au lieu des 10 ans d’emprisonnement ferme encourus en cas de viol aggravé par le code pénal.
