Par Estelle EBOUMBOU
L’homme de robe était dimanche dernier sur le plateau de canal presse. À propos du mandat d’amener prétendument décerné par la justice camerounaise, contre Ferdinand Ngoh Ngoh, l’avocat conseil relève que le parquet donne ce type de mandat, lorsqu’un témoin ou un suspect refuse de déférer aux convocations d’un officier de police judiciaire ; auxiliaire du procureur de la République ou du juge d’instruction, selon les cas.
S’agissant du dossier querellé, il a clarifié qu’il y a des catégories de citoyens qui ont quelques privilèges. « On ne peut pas entendre un membre du gouvernement comme on entendrait un citoyen ordinaire. On les entend généralement dans le cadre d’un huis clos ». Sur le principe, aucune immunité n’existe pour les ministres. Conformément aux termes d’un article du code pénal qui dispose que » La loi pénale s’impose à tous ». Charles Tchoungang a brillamment abordé la question du régime des immunités accordées aux parlementaires et aux diplomates. « Il y a beaucoup de bruits autour de l’affaire Ngoh Ngoh a mentionné l’ancien bâtonnier. Sur le plateau de canal presse, il a révélé que plusieurs membres du gouvernement avaient déjà été entendus dans le cadre du Covid- Gate. Balayant ainsi subtilement les rumeurs persistantes qui ont cours, au sujet d’un mystérieux mandat d’amener dont, il ferait l’objet. La semaine dernière, la chaîne Vision 4, s’était d’ailleurs engouffrée dans cette brèche, en faisant explicitement allusion au susdit mandat d’amener, qui reste pour le moment anecdotique; nul ne l’ayant encore vu sur pièce.