Par Yves Junior NGANGUE

Interpellée mardi soir et relaxée quelques heures plus tard, l’influençeuse aux milliers de followers est revenue sur les circonstances de sa mésaventure.

J’ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd’hui, j’en suis témoin.

Merci à tous pour l’inquiétude, les appels, les SMS, et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde.

Je prie d’avoir la force d’expliquer la VRAIE histoire et comment mon FILS et moi avons été traités aujourd’hui.

Je ne resterai pas silencieux. Je ne souhaiterais pas ce qui m’est arrivé aujourd’hui à mon pire ennemi.

Merci.”

Quid du code pénal en vigueur…

Le recel est condamné par le code pénal camerounais en son article 324 qui stipule: “Est punit des peines de l’art 318 celui qui détient ou dispose des choses obtenues à l’aide d’un délit doit en connaissance de cause soit en ayant des raisons d’en soupçonner l’origine délictuelle”.

Néanmoins, les policiers ont fait montre d’un excès zèle, en molestant la célèbre chanteuse, sous le regard médusé de son fils, alors même que les choses auraient bien pu se passer dans la quiétude.

Pour Nourane Foster Députée PCRN, qui n’a pas caché son indignation:”Réduire une Artiste Camerounaise de renommée internationale comme Blanche Bailly à recéleuse d’un frigo volé à Buea est tout simplement indigne Protégeons nos monuments et nos Ambassadeurs. Ça fait vraiment mal tout ça”

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